FLASH/boycott des examens de la 1ere session par le comité SNESUP:
Le doyen décidé coute que coute à effectuer les évaluations, et les professeurs plus que jamais décidés à maintenir leur position : ‘’ La psychose persiste toujours dans la faculté ’’
Depuis le début de l’année, nous constatons un bras de fer sans précédents entre le syndicat national de l’enseignement supérieur et l’administration de la faculté des lettres, arts et sciences humaines de l’université de Bamako. Les arguments avancés de part et d’autre nous mettent dans une situation très délicate qui ne mérite qu’une seule question à savoir : Au delà des revendications syndicales, quel est le véritable problème entre le syndicat et le doyen Salikou BERTHE ?
En attendant la réponse à cette question dont seuls les professeurs et le doyen ont leur petite idée, force est d’admettre que ce sont d’innocentes personnes notamment les étudiants qui sont entrain de prendre les pots cassés de cette situation dans laquelle les vrais coupables semblent ne pas mal s’en moquer.
Les professeurs avaient juré de ne pas participer aux examens, si leurs doléances n’avaient pas été pris en compte notamment le paiement intégrale des heures supplémentaires.
Effectivement c’est dans cette logique et suite au mot d’ordre du SNESUP demandant à tous ses militants de ne ni déposer les sujets d’examens, ni de participer aux travaux de surveillances, que les examens de la 1ère session initialement prévus avec les étudiants de la licence et ceux de la maitrise ce lundi 03 Aout ont connu un bien triste déroulement.
Si le doyen compte tenu du retard accusé a bien voulu coute que coute effectuer ces évaluations et le comble au vu et au su des intentions qui lui étaient réservé, les professeurs quant à eux sont restés camper sur leur position de boycott et au bout du rouleau chacun à tirer satisfaction dans la mesure où quelque soit les éventualités, tantôt le doyen a dans une certaine mesure effectué son examen, tantôt les professeurs ont pu boycotter dans une autre mesure. Mais à qui les pots cassés ?, ni le doyen encore moins les professeurs mais plutôt les étudiants. Le moment est venu que les deux protagonistes de cette crise revoient sérieusement leur position afin de trouver un compromis à leur différends et redonner à la FLASH sa renommée qu’elle avait il y’a de cela seulement une année.
Les examens ont bel et bien débuté le lundi 03 Aout dernier mais cependant dans les conditions précitées ci-dessus.
En attendant de prendre leur mal en compte, l’ensemble des étudiants de la FLASH par le biais de leur journal le Flambeau lancent un appel aux professeurs et au décanat. Il très agréable d’évaluer et de connaitre son niveau après une si perturbante année, mais il serait encore mieux de faire ses évaluations dans les meilleures conditions requises.
Les évaluations continuent toujours, le doyen dans sa lancée et quant au SNESUP le mot d’ordre reste jusqu’à de preuve de contraire maintenu : Où va la FLASH à cet rythme ?
FOUSSEYNI MAIGA